Un Barcamp vaut par les échanges, lors du Barcamp organisé par la RATP sur la cartographie des transports en commun, ils furent riches. Je ne reprends ici que cinq points qui m'ont paru essentiels. Un vrai compte rendu sera disponible ici aux bons soins de Faber Novel.
La question du partage se pose de façon différente lorsqu'on parle de données géographiques et lorsqu'on parle de "signature visuelle".
Les initiatives comme ce Barcamp, à l'initiative de la RATP permettent, en tout cas, de croiser les points de vue et de clarifier les enjeux.
Merci notamment à @vmullerfr pour cet événement et voici quelques liens vers des comptes twitter (le hashtag #transcomap) de participants : @faberNovel @apeignier @MaxGdj @mariecaroline @djonglez @RatZillaS @dryade, @fbancilhon et bien sûr @Transid himself !
- "Cartographier c'est choisir": une carte utile est une carte qui met l'information recherchée en évidence sans la noyer de détails. Du coup, il n'y a pas de carte universelle. Les exploitants, et en particulier la RATP, ou les autorités organisatrices proposent plusieurs styles de cartes adaptés à la représentation d'une ligne, d'un quartier, ou pour une vue d'ensemble du système de transport. Faber Novel avait, d'ailleurs, rassemblé de nombreux exemples de cartes "transport" dont les copies décoraient les tables. Lors du barcamp, de nombreuses idées de cartes ont été évoquées avec des visions décalées par rapport à celles des exploitants de transports : cartes touristiques, dynamiques, dédiées à l'accessibilité, artistiques, crowdsourcées, indoor, 3D.... Voir, aussi, les exemples ci-dessous de cartes issues du concours lancé par CheckMyMetro.
- Une carte = un thème visuel + des données. Le visuel c'est le choix des couleurs, des formes des codes visuels des numéros de ligne ou des arrêts. Les données, ce sont les coordonnées géographiques et les attributs (noms, catégorie...) des objets représentés. Les deux sont nécessaires et peuvent paraître indissociables, mais un jeu de données unique peut alimenter un grand nombre de thèmes. Dans l'exemple ci-dessous, un même jeux de données issus d'Open Street Map est présenté sous 4 rendus différents.
La question du partage se pose de façon différente lorsqu'on parle de données géographiques et lorsqu'on parle de "signature visuelle".
- Les données gagnent à être partagées. Gael MUSQUET l'a illustré de façon très concrète lors d'un atelier consacré à OpenStreetMap, et plus précisément à la réalisation d'une carte de ligne de bus à partir des relevés de traces GPS (quelques exemples de cartes transports dans OSM). Non seulement il serait utile à la communauté OSM de disposer des droits d'utilisation des données cartographiques des exploitants, mais inversement, le travail de la communauté est susceptible d'enrichir les services et d'améliorer la qualité des données des exploitants. Suite à data.gouv.fr la plupart des décideurs commencent à le comprendre, d'autres persistent !
- Inversement, on peut comprendre que les marques cherchent à protéger leur identité lorsqu'elle est associée à un thème visuel particulier. Or la marque de la RATP est associée à la carte du métro parisien. C'est notamment bien illustré par une simple recherche de RATP sur Google Image.
- Les modalités de partage des données des systèmes de transport public sont en train d'évoluer. Le cas de l'Ile de France est particulier de part sa taille, sa densité et sa structure institutionnelle. Peut être est-ce la raison pour laquelle les modèles mis en oeuvre aux USA, à Londres, à Rennes, Bordeaux et Nantes ne sont pas d'application immédiate en Ile de France ?
Les initiatives comme ce Barcamp, à l'initiative de la RATP permettent, en tout cas, de croiser les points de vue et de clarifier les enjeux.
Merci notamment à @vmullerfr pour cet événement et voici quelques liens vers des comptes twitter (le hashtag #transcomap) de participants : @faberNovel @apeignier @MaxGdj @mariecaroline @djonglez @RatZillaS @dryade, @fbancilhon et bien sûr @Transid himself !