J'ai assisté à une présentation du service britannique transport direct par Chris Gibbard du Department For Transport britannique faite à l'ATEC ITS. Intéressante car ce projet national a atteint un régime de croisière qui permet de tirer quelques enseignements au delà de celles que je décrivais ici.
- 10 millions de sessions par an pour ce système qui ne se substitue pas au systèmes régionaux ou urbains comme celui de tfl par exemple. Ces derniers font, parfois, des volumes plus importants. Donc, la demande existe bien.
- Le services est efficace : environ 22% des visiteurs adaptent leur projet de déplacement à l'issue d’une consultation du système.
- Environ 10 millions de livres par an de budget global pour le service… Le coût à la session me parait énorme, non ? Transport Direct ne fait pas de la défense de sa marque un objectif... Donc pas de pub, et moins de trafic. Une évaluation du service au plan économique est en cours, les résultats ne sont pas encore disponibles, mais notre conférencier semblait confiant. Donc, ça n'est pas gratuit !
- Le système ne génère aucune recette. Notamment pour des raisons juridiques ! Le DOT collecte les données auprès des opérateurs, à condition de diffuser le service gratuitement. Du coup, le dynamisme de développement est bridé. Un exemple étonnant : l'utilisation des WebServices est réservée aux autres administrations. Seul le ministère de la santé a développé une application sur cette base. Elle propose, dans les courriers aux administrés, un itinéraire entre leur domicile et le service social le plus proche pour faciliter la ponctualité aux rendez vous. Sur cette seule innovation, le nombre de requête semble avoir augmenté de prés de 10%... Quel serait le trafic sur ce site si les API étaient largement ouvertes ? Donc, l'économie du projet pourrait, probablement, être améliorée.
Avis ? et précisions bien venues sur les chiffres que j'ai noté à la volée.
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