Autopartage un retour d'expérience chiffré

Les chiffres qui suivent sont extraits d'une présentation d'Yvon Roche président d'AutoPartage Provence et membre de France AutoPartage. Cette présentation a eu lieu lors du colloque « Autopartage et voitures électriques » organisé par VuLog le 15 décembre 2009 à Marseille.
Parmi les arguments qui m'ont frappé :

  1. La zone de pertinence de l'AutoPartage (diapo 4) couvre moins de 5 000 Km par an pour un habitant du centre ville. Si il n'a pas de voiture personnelle, il dispose, en efet, pour ses "petits déplacements" de taxis, des modes doux (marche, vélo...) et des transports publics. Lorsque cet habitant ne peut accéder à un service d'autopartage, l'acquisition d'un véhicule personnel est nécessaire. C'est alors  (diapo 5), non pas 5 000 km mais entre 7 à 14 000 km qui sont alors parcourus en voiture, au détriment, notamment, des modes moins producteurs de CO2 (marche, vélo, TC...).
  2. Les autopartageurs qui paient leurs déplacements automobiles "à l'usage" rationalisent leur mobilité et parcourent, en moyenne, 2 900 Km de moins chaque année que ceux qui paient un coût fixe élevé pour disposer d'une voiture personnelle et qui sont moins sensible aux coûts marginaux des déplacements.
  3. L'autopartage a un impact important sur la demande de stationnement. 90% des clients de l'autopartage n'ont plus de voiture et chaque véhicule de la flotte partagé remplace 7 voitures particulières. La création d'une nouvelle place de stationnement en centre ville représente un investissement de 20 000 €. L'impact CO2 de la "non fabrication" des voitures peut aussi être pris en compte dans le bilan économique d'ensemble du projet.

Pour plus d'information, je vous renvoie au site de VuLog, à la page du colloque et à la présentation complète d'Yvon Roche pour plus de détails sur l'autopartage, mais aussi sur les véhicules électriques et sur l'offre de VuLog qui méritent d'être connus. 

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